Alors que, de temps à temps, je lis une page ou l’autre d’Alcools de Guillaume Apollinaire, l’envie m’est venue de lire un poème.
Voici une lecture du Pont Mirabeau.
J’ignore si je suis dans le ton, le tempo. Toujours est-il que cette lecture faite à un temps T a été faite avec mon cœur du moment (et le son n’est pas super optimal, mais bon).
Cette œuvre étant dans le domaine public, je mets cet enregistrement dans le domaine public également.
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Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Ma dulcinée me dit qu’elle a appris ce texte assez tardivement dans sa scolarité, moi j’en ai aucun souvenir.
A pluche.
Pour ma part, je n’ai jamais eu à l’apprendre…
Ta voix grave coule et sonne tellement bien sous ce pont
Merci 😉
Il y a certaines intonations et respirations que je trouve moyennes. Mais bon, c’était dans l’instant (recommencé quelquefois quand même 😉 )